LA MORT...
Si nous avions conscience du nombre de fois où nous sommes morts nous éclaterions de rire devant notre frayeur...
En effet, sans considérer la mort en tant que passage d’une vie à un autre type de vie et avant une réincarnation, pensons au moment très banal où, chaque soir, nous allons nous coucher. Nous n’avons aucune crainte car le phénomène est marqué par l’habitude. Nous savons que nous allons perdre conscience pendant 8 heures environ et qu’après nous nous réveillerons et nous retrouverons cette conscience pour vaquer à nos affaires. Cette perte de la conscience, même provisoire, ne nous effraie pas ; bien au contraire, nous la souhaitons afin de nous déconnecter de la vie quotidienne et de nous reposer.
En réalité, que s’est-il passé durant ces heures d’inconscience ? La conscience en, vérité, s’est-elle éteinte ou s’est-elle exprimée sur un plan plus subtil d’existence ?
Si la conscience s’éteignait littéralement pendant le sommeil, le rêve n’existerait pas… En fait la conscience a perduré, dans une appréhension autre des phénomènes environnants, mais, n’ayant qu’un lien distendu avec le cerveau, elle a vécu des expériences sur un autre plan, aussi réel – et même plus réel – que le monde matériel. Lorsque le lien avec le cerveau se retend », le réveil a lieu et alors ce qui a été vécu réellement par la conscience, c’est-à-dire par chacun de nous, sur un autre plan, devient un souvenir flou, un rêve…
Cette rapide allusion au sommeil est destinée à faire comprendre que la mort reproduit exactement ce même phénomène avec, cependant, une différence capitale : le lien entre le corps physique et les autres composantes de l’être se rompt définitivement.
Que se passe-t-il alors ? Après une phase d’inconscience plus ou moins longue, l’individu prend conscience qu’il se trouve dans un autre état. Il est étonné de voir sans yeux de chair, d’exister, en un mot, sans corps physique. Il perçoit son environnement habituel immédiat, ses amis, sa famille, sa maison, etc… Mais il est dans l’impossibilité de communiquer avec ceux qui sont vivants » ceux qui ont tout simplement un corps physique. S’il s’agit d’une personne qui a développé pendant sa vie (et multiples vies) ses facultés psychiques, elle pourra faire sentir sa présence à ceux qu’elle laisse sur terre en émanant soit une belle senteur soit en se manifestant à eux pendant leur propre sommeil ; lorsqu’ils auront momentanément quitté leur corps physique et qu’ils pourront, de ce fait, communiquer avec elle. De cette façon, un « défunt » peut guider et aider ceux qu’il aime, car du plan plus subtil où il se trouve il a une vision plus exacte du monde terrestre : il peut donc inspirer, prévenir d’un malheur pour que celui-ci soit évité, etc…
Nous devons, en conséquence, bien comprendre et ressentir » que ce que nous appelons « mort » n’est, pour celui qui est défunt, qu’une forme d’existence autre de la conscience, sans le support visible du corps physique.
Vous avez certes remarqué qu’un mot revient souvent dans ce discours : la conscience ou son opposé, l’inconscience
En effet la conscience est une notion-clé
pour savoir ce que chacun de nous doit faire avant la mort et surtout après celle-ci.
Avoir cette connaissance très particulière et jusqu’ici réservée aux occultistes revient à maîtriser la mort (et d’une certaine façon les états divers qui lui succèdent), en un mot : à bénéficier d’une bonne mort.
LA BONNE MORT...
- Autrefois, il y a bien longtemps, lorsque les temples de Lumière étaient encore vivaces et dispensaient la Connaissance des lois de la Nature, chaque homme et chaque femme, dès son plus jeune âge, savait que l’issue de cette vie toute neuve était la naissance à une autre vie, beaucoup plus riche et radieuse en raison du plan où elle devait s’exprimer : Il s’agissait de la mort.
Cette autre vie d’au-delà de la tombe était considérée comme « la vraie vie » en ce sens que les obstacles dus à l’opacité du corps humain ayant disparu avec celui-ci, l’individu pouvait alors bénéficier d’une forme d’existence pleine d’expériences et de possibilités.
Cependant, un tel bénéfice ne pouvait résulter que d’une aptitude particulière de l’être à garder vive sa conscience après ce passage appelé mort afin de pouvoir :
- Discerner les zones (ou plans) par lesquelles son âme (c’est-à-dire lui-même) allait transiter ;
- Atteindre des sphères élevées où vivent des êtres, humains et aussi d’une très grande évolution spirituelle.
Cette conception de la mort donnant naissance à la vraie vie et l’Art de bien s’y préparer est clairement exprimée par la traduction du « livre des Morts » de l’Ancienne Egypte : « livre du sorti au Jour » sous une forme très voilée ce texte est un guide pour bien mourir et, par voie de conséquence, pour bien vivre ici-bas . Lorsque par ailleurs on considère le « Livre des Morts » du TIBET, on constate que la même notion de la mort prévaut et qu’il s’agit de donner au mourant des conseils et de le diriger dans son voyage d’outre-tombe.
Aujourd’hui, cette conception de la mort paraît être un mythe ayant dû agrémenter les contes destinés à une humanité bien primitive à laquelle fort heureusement nous n’appartenons plus aujourd’hui.
En fait si l’Occident, malgré son confort souffre tant de vivre en ces temps présents, c’est parce qu’il a peur de la mort : aseptisée, la mort est reléguée dans des hôpitaux et elle a disparu de la conscience collective ; lorsque celle-ci l’appréhende par les médias, les images de la mort que transmet la télévision, par exemple, concerne toujours un ailleurs très lointain ; on se sent exorcisé : cela n’arrive qu’aux autres et dans ces contrées non civilisées » !
Mais si l’Occident a tellement peur de la mort, c’est parce qu’en réalité il a sombré dans un matérialisme tel qu’il renie la possibilité de garder la conscience vivante dès lors que le corps physique ne peut plus remplir ses fonctions. Nombreux de nos contemporains sont persuadés que la mort donne l’accès au « néant », cette croyance détermine en grande partie, selon sa propre force, l’état d’inconscience – mais pas de « néant » - ou de « conscience » qui suivra le trépas.
Celui ou celle qui pense ainsi (« On ne vit qu’une fois ! »…) est victime d’un raisonnement qui peut conduire à une certaine attitude dans la vie, (rapacité, vivre bien au détriment d’autrui et en usant de tous les moyens »…) laquelle ouvre, à terme, la porte de la vraie mort » c’est-à-dire une coupure, lointaine dans le temps, avec le Moi Réel, la Divinité en chacun de nous.
Il est donc clair que :
- - Pour bien mourir il faut savoir bien vivre ;
- - Pour bien vivre, il faut se conformer aux Lois Divines ;
- - Pour se conformer à celles-ci, il faut les connaître et les appliquer efficacement.
La connaissance réelle des Lois Divines s’acquiert par un mode de vie fondé sur une solide éthique de pensée et de sentiment.
L’application efficace des Lois Divines aux fins d’accroître la Conscience se fait par une vie raisonnée et attentive.
Qu’entend-on par mieux vivre » ? Ou plutôt ce que les occultistes entendent par mieux vivre...
A l’évidence, il ne s’agit pas d’acquérir plus de biens matériels, de jouir avidement de tous les plaisirs de la vie, de profiter au maximum, ...etc… Mieux vivre consiste tout simplement à développer sa Conscience, car elle, et elle seule, traverse le temps et l’espace, et elle seule a le pouvoir d’éviter la souffrance, que ce soit ici-bas, sur terre, ou au-delà, après la mort.
Autrement dit, « réussir sa vie » ne signifie pas être quelqu’un en ce monde mais avoir contribuer à la croissance de l’essence divine en soi, de cette flamme divine, exprimée dans le moi supérieur,, Qui seul possède une existence véritable, sur tous les plans et dans tous les mondes, car tout ce que nous croyons être ou constituer notre personnalité, (le corps physique, le psychisme, le mental inférieur) porte en lui « la dissolution et la fin », alors que cette lumière infinie, et ainsi développée au long des âges, Elle, ne s’éteint jamais.
LA CONSCIENCE : REALITE ET ILLUSION...
LA CONSCIENCE :
La notion de conscience est liée à celle de plan ; l’essentiel est de se rappeler que la conscience est ce qui permet de distinguer l’illusion de la réalité.
La réalité est la centralité d’où doit se tenir notre réflexion et appréhension de l’existence, et la conscience est ce qui ouvre à la vie dans la centralité, laquelle est la lumière divine.
A l’opposé, l’illusion et le fourvoiement de l’être » à la périphérie ; alors l’Univers, l’environnement, la vie et tous les êtres, n’étant appréhendés qu’à partir de cette circonférence, et se trouve cloué dans ce qui devient pour soi « l’espace et le temps »
Cette appréhension déductive de l’univers, (à partir du centre) est celle des Bouddhistes et Égyptiens ; toutes les autres philosophies et religions ne se sont, ou le font toujours, attachées qu’à une captation inductive du monde – périphérique-, donc erronée.
Les états de conscience « périphériques » sont ceux qui vibrent en phase avec les trois derniers plans de notre évolution, ceux dont la fréquence est très basse
Les états de conscience de plus en plus centralisés sont ceux qui vibrent en phase avec les trois plans les plus élevés, d’une fréquence beaucoup plus subtile infiniment.
S’approchant du centre, de l’Unité la conscience est donc ce qui en nous permet les possibilités de l’Immortalité car elle peut s’absorber dans l’éternité de la divinité infinie.
Autrement dit c’est la conscience en germe qui se réincarne en utilisant des corps plus denses (corps mental, astral, éthérique et physique) pour apprendre et connaître et donc devenir conscient.
Ce germe porte en lui la mémoire, les expériences accumulées de son parcours évolutif millénaire ; et c’est lui, qui épanouit dans la Soi-Conscience qu’il aura acquise, est l’être véritable en nous.
La matière dense qui pétrit notre corps physique n’est pas apte à refléter l’évolution réelle acquise par l’Etre intérieur qui l’utilise.
Toutefois la collaboration de notre mental et psychisme à ce projet de la conscience est le fondement même de l’accélération du développement de cette dernière, et plus nous œuvrons dans ce sens, plus celle-ci s’étend et devient nous-mêmes : ceci signifie que si à terme une inadéquation essentielle se crée entre le germe de la conscience (qui reste toujours sur les plans élevés) et ses modalités d’expression sur les plans denses (nos incarnations successives) ces modalités seront détruites.
Puisque ce germe est la véritable conscience en nous, la conscience habituelle qui nous fait dire « je suis » est de l’inconscience » ; ceci explique que les états dits conscients, se présentant aussi bien dans la vie incarnée ou après la mort du corps physique, sont au regard de la doctrine hermétique, divers état de l’inconscience, autrement dit de l’illusion.
L' ILLUSION
: (Les états habituels d’être...)
Lorsque l’on nous explique, dans la conception religieuse, qu’après la mort le paradis sera un état de béatitude, tissé de rêves et de douceurs infinies… le mot rêve fait sursauter et nous refusons ce glissement dans une illusion soporifique proche d’un état comateux.
Ce raisonnement vient de ce que, vivant sur le plan le plus matériel qui soit, nous avons un corps pétri dans cette matière et que nous sommes par conséquent, « équipés » pour vivre sur ce plan : tout ce qui s’y passe, s’y trouve est donc pour nous réalité. Mais lorsque l’on vit dans un corps astral, l’environnement astral paraît d’une aussi intense réalité. Il en est de même sur le plan mental : le corps mental et l’ambiance mentale étant en symbiose, celui qui vit sur ce plan croit vivre la réalité.
Toutefois les trois phases de réalité (physique, astrale et mentale) sont, en fait, trois phases de l’illusion car leur vécu respectif ou mode d’expression de la conscience varie entre un état de coma profond (au pire pour les êtres les moins évolués), de coma léger (pour la moyenne de l’humanité) ou d’un sommeil plein de rêves grandioses et lumineux (une évolution bien affirmée) parfois captant dans leurs évanescence, avec une acuité croissante, les prémisses de la réalité.
En conséquence, le fait de s’inquiéter de la « perte de la conscience « après notre décès n’a aucune raison d’être puisque dès à présent, dès cette vie ici-bas, nous n’avons pas véritablement conscience. L’illusion vécue ici-bas sera celle que nous retrouverons après la mort du corps physique ; inversement si dès la vie sur terre ici-bas nous commençons à vivre dans la réalité, c’est vers la réalité que nous irons après notre décès.
Aussi lorsque les occultistes parlent de la conscience, ils savent qu’il s’agit d’un état énergétique de l’être, vibrant à un certain taux et que celui-ci doit devenir de plus en plus élevé, pour atteindre le centre véritable de la conscience : c’est pourquoi au terme du voyage, ils peuvent affirmer : je ne suis plus maintenant ce que j’étais auparavant, mais j’ai été engendré par l’intelligence divine.
Développer sa conscience est la clé de la traversée sans péril des zones sombres – de la vie présente sur terre - mais aussi au-delà de la mort.
APRES LA MORT
: (Le palais des mirages...)
Si, vous promenant dans le palais des mirages, vous voyez des silhouettes ou diverses scènes se refléter dans des miroirs « vous restez sur place et ne bougez pas pour aller à la rencontre du personnage gesticulant dans ce miroir. Vous agissez ainsi parce que vous savez que scènes et personnages sont des illusions...
Mais si un enfant qui vous accompagnerait voit un oiseau volé dans un ciel fallacieux projeté dans le miroir porte et que, à moins que vous ne l’arrêtiez à temps, il coure l’attraper, il ira "basculer "dans ce dernier pour s’engouffrer dans un univers d’où il sera difficile de l’en sortir.
Si l’enfant se promène en solitaire dans ce palais mais qu’il se souvienne de vos recommandations, il saura que l’oiseau et le ciel ou bien l’horrible monstre sortant d’une caverne ténébreuse ne sont que des réflexions, devenant vite un piège pour celui qui croit à leur réalité. Il restera donc sagement à attendre la fin du spectacle puis partira.
Ce que risque de vivre l’enfant dans le palais des mirages est ce que vit après la mort celui qui ne sait pas que tout ce qu’il verra ou entendra sera…illusion : projections de ses propres énergies erratiques, de ses fantasmes, de ses visualisations, terreurs, de ses joies et plus il croira à la réalité de ses projections, plus il les nourrira de son énergie et plus il s’y engluera. A l’inverse, plus il se souviendra que non seulement ce ne sont que des illusions mais qu’il doit faire l’effort de visualiser de la lumière et de chasser de lui-même toute image trompeuse, plus vite il quittera le plan
« prison »
Cette connaissance si utile après le trépas s’acquiert par l’étude de la doctrine hermétique qui prévient : ce ne sont que des illusions ; souvenez-vous des illusions… « Et si l’illusion vécue ici-bas ne peut être balayée aussi facilement que dans les plans plus subtils, c’est en raison de la densité extrême de la matière environnante… En conséquence, les états pénibles, voire très pénibles, vécus dans le bas astral seront dans l’absolu, une illusion. Même les scènes radieuses de félicités seront illusion, au regard de la réalité des plans supérieurs. Seule une éblouissante lumière ne sera pas illusion.
Le SAVOIR DE LA BONNE MORT
:
Vous ne savez pas quand et comment vous allez mourir et cet ignorance de circonstances de votre mort soit vous rassure soit vous angoisse.
En vérité, pour l’initié et l’être humain sage, savoir ou ignorer cette situation future revient au même. Ce qui compte, en effet, est la connaissance, non pas mentale et pseudo rassurante de la manière dont vous quitterez ce corps, mais la meilleure façon de quitter un corps physique, de se dégager des vibrations denses de la Terre et d’atteindre des plans élevés.
En termes plus techniques, il faut connaître les lois régissant les passages de plan à d’autres lorsque le corps physique a cessé de fonctionner.
La tradition enseigne les lois du « bien mourir » ainsi qu’elle fait des lois du « bien vivre »
Le dénominateur commun à ces lois de la bonne mort et d’essayer par tous les moyens de ne pas perdre conscience au sens réel du terme.
La pratique de la bonne mort qui va vous être exposé s’effectue en plusieurs phases :
• La pratique durant la vie ;
• La pratique à l’heure de la mort ;
A l’effet de bien comprendre ces pratiques, souvenez qu’elles tendent toutes à renforcer chez un individu- vous en l’occurrence - la capacité de garder de la meilleure façon possible toute sa « conscience ».
PRATIQUE DURANT LA VIE :
Pourquoi pratiquer lorsque l’on est « bien vivant », en bonne santé, etc… Pourquoi penser à la mort ?
Il ne s’agit pas de penser à cette sorte de fin en véhiculant à longueur de journée des sentiments tragiques ! bien au contraire, il faut d’abord comprendre le phénomène de la conscience et s’exercer calmement à développer celle-ci avec une « rationalité » et une précision scientifiques.
A cet effet, il faut connaître les clés du développement de la conscience :
- 1ere clé : la « conscience » ne peut être développée que parce que l’on veut qu’elle le soit. Ceci signifie que la « volonté d’être » est la condition sine qua none de ce développement.
- 2ème : Cette volonté ne peut s’exercer que lorsque l’on est « conscient » c’est-à-dire à l’état de veille, pendant la journée ; aussi, est–ce pendant la journée que vous ferez des efforts et travaillerez avec votre discernement et entreprendrez certains exercices de purification et d’accroissement des facultés psychiques ainsi que du sens de la divinité immanente en chaque être, chaque chose, chaque événement de la vie.
- 3ème : la qualité de la conscience que l’on possède lorsque l’on quitte son corps physique, que ce soit provisoirement (le sommeil) ou définitivement (la mort) est celle que l’on a possédée sa vie durant dans le corps physique. Entendez par qualité » la fréquence vibratoire de la « conscience », sa capacité de se gouverner elle-même ou non. En conséquence, dès que l’on quitte son corps physique, ce qu’est sa conscience, de ce qu’elle contient en bien ou en mal » (en d’autres termes ses tendances vibratoires vers ce quoi elle tend : le plan charnel, les appétits physiques, la cruauté, la luxure ou bien l’aspiration vers le divin – même si celle-ci était maladroitement formulée durant la vie terrestre -) tout cela apparaît et est révélé dès que le corps physique cesse de fonctionner.
Ainsi est-ce bien sur terre et seulement sur terre – dans le cycle actuel de notre évolution – au long de plusieurs vies d’expériences que la conscience véritable se développe afin de pouvoir s’élancer un jour à la conquête d’autres espaces… Tout s’acquiert donc ici-bas, malgré la pénibilité de la condition humaine et vouloir s’en échapper, sans avoir fait mûrir toutes les potentialités de la conscience, revient à se briser contre un mur de granit : quoique l’on fasse, on revient sur terre afin d’apprendre. Par conséquent, au lieu de reculer pour mieux sauter », il convient de :
- - comprendre clairement tout ce processus (simple tout compte fait) ;
- - l’accepter (au lieu de lutter contre lui en refusant de développer sa conscience) ;
- - contribuer de toute sa volonté à cette acquisition de la conscience (plus vite on a compris, plus vite s’achève l’épreuve) ;
- sachant que tout pouvoir réel s’acquiert sur terre, parce qu’elle recèle toutes les formes d’expériences possibles, on comprendra mieux cette explication que donne hermès trismégiste à son disciple : " s’il faut dire vrai, notre terre est le temple du monde entier "
Ainsi vous allez tout au long de votre vie exercer votre conscience et pour se faire vous allez suivre ces conseils :
Au réveil :
Avant de vous lever, lorsque vous êtes encore enveloppé des brumes du sommeil, essayer de vous souvenir de vos rêves » (c’est-à-dire de ce que vous avez fait pendant que vous avez quitté provisoirement votre corps physique). Il se peut que vous ayez l’impression de ne pas avoir rêvé. Essayer cependant. Si rien ne monte du fond de vous-même, levez-vous et vaquez à vos affaires. Faites cet effort chaque matin. Petit à petit des bribes de rêves viendront à votre mémoire. Puis, les images seront de plus en plus claires. Enfin au bout de quelques temps, dès que vous vous réveillerez vous aurez l’entier souvenir de vos activités « hors corps physique », pendant votre sommeil ».
Pendant la journée :
Tout ce commentaire implique que vous devez donc apprendre à discerner ce que vous secréter à longueur de journée, quelles sont les émotions et pensées qui vous assaillent le plus, ce qui, en un mot, gît en vous et dont vous n’avez qu’une faible conscience. »
A première lecture cette tentative d’acquérir la conscience semblera impossible. Essayer, cependant. Vous verrez que c’est justement par cet effort que vous obligerez votre structure à changer, vous secouerez ainsi les eaux dormantes de votre « moi » profond et peu à peu une nouvelle conscience des éléments qui vous composent, de tout ce que vous êtes en réalité, en « bien » et en « mal » (en basses vibrations et en hautes vibrations) émergera pour votre plus grande joie.
Ainsi, lorsque vous parlez, faites l’effort d’être conscient de la valeur réelle de vos propos, si ce n’est pas une perte de temps, des paroles inutiles, des mots creux destinés à entretenir une conversation mondaine et donc bien vaine ! Ces flots incontrôlés de sons constituent une perte énorme d’énergie laquelle est indispensable à la formation de la conscience.
De même essayer de contrôler vos pensées et vos émotions… Essayer de comprendre leurs causes, quelles sont leurs racines, …etc….,
Ne vous jugez pas. Ne vous culpabilisez pas. En vous culpabilisant vous perdez également de l’énergie. Chercher donc l’efficacité et non une pseudo exaltation pendant tout ce parcours étrange, cette aventure qu’est la conquête de la conscience. Considérer avec calme et du recul votre situation ensuite ce qu’il faut faire pour y remédier.
Prenez des notes : notez vos impressions quotidiennes, ce que vous captez par moments, les associations que vous faites entre tels faits, ...personnes, ...pensées, ...etc,...
Le soir :
Avant de vous coucher, faites des injonctions si besoin est ; sachez néanmoins que ces minutes ou cette heure précédant le sommeil sont celles qui vont vous servir de tremplin au développement de votre conscience.
En effet tout ce que vous pensez avant votre sommeil résonne dans vos couches profondes en orientant vos sensations et désirs. Avant de vous endormir, donc, pensez avec force à la solution d’un problème ardemment souhaitée et liée à l’acquisition d’un plus haut niveau de conscience :
Cette réponse pourra se faire de diverses manières…
Vous pourrez ainsi poser de nombreux problèmes avant de vous endormir et vous constaterez que non seulement vous rêvez de plus en plus, que parfois vos rêves sont prémonitoires, mais que les événements de la journée semblent étrangement suivre la même ligne de force que celle qui conduit votre quête nocturne : vous ferez telle rencontre laquelle vous orientera sur telle personne ou tel livre, vous trouverez dans la vie matérielle et quotidienne confirmation de ce qu’intérieurement vous vivez.
Alors, réellement la vie vous semblera une merveilleuse aventure : tout aura un sens et ne sera plus, ainsi que le vivent la plupart des êtres, une accumulation de faits heureux ou malheureux, « dus » au pur « hasard », se déroulant tantôt dans l’ennui, tantôt dans une exaltation bien vite décevante.
Pendant le sommeil :
Vous constaterez progressivement que pendant votre sommeil vous vivez intensément des situations qui, avant cet éveil de la conscience, vous revenaient en mémoire de façon très floue. Cette sensation d’être ballotté, d’être balayé sans qu’un contrôle puisse s’exercer, s’amenuisera lentement.
Vous aurez conscience que votre corps dort, que vous êtes en "dédoublement " même si dans les débuts vous ne pourrez empêcher un ballottement, un flottement , vous aurez conscience de votre situation réelle, celle qui consiste à savoir que le corps dort et que vous êtes quelque part…
Ceci est une grande victoire car c’est ainsi que ce vit le trépas, ainsi que le passage sur ces dimensions après ce passage appelé « mort »
Parfois vous réintégrerez brusquement votre corps physique, vous vous « réveillerez » en sursaut et vous aurez immédiatement la mémoire de ce qui vient de se dérouler sur les autres plans.
Alors en ayant conscience de ce que vous faites pendant que votre corps dort, vous aurez également conscience de ce que vous ferez, de ce que vous devrez faire (ce qui sera précisé plus loin) lorsque ce même corps sera mort.
Grâce à cette pratique, vous acquérez un tel recul par rapports aux situations que vous vivez et vivrez, heureuses ou pénibles, qu’en réalité, si vous souffriez…. Vous souffrirez de moins en moins pour, un jour, ne plus souffrir du tout.
Lentement une sagesse s’instaurera En vous et vous saurez alors ce que signifie mettre fin au désespoir profond de vivre, que certains ressentent sans savoir comment le formuler, que d’autres cachent sous une activité débordante, d’un optimisme souvent agressif et forcé, mais que toute l’humanité porte au fond d’elle-même, tant qu’elle n’a pas pris conscience de son lien Éternel avec la divinité.
Cet éveil perpétuel de la conscience vous donnera le vrai pouvoir : celui de maîtriser de plus en plus les situations de votre vie. De fétu de paille ballotté dans un amas de forces prétendues aveugles, (que nous sommes tous sans la conscience), vous deviendrez un jet de lumière puissant. Les ténèbres ne vous feront plus peur, que ce soit celles qui surgissent lorsque tout éclairage matériel disparaît la nuit, ou celles qui accourent dès que l’on quitte le corps physique. Vous aurez alors découvert le secret de la paix profonde, celle que nul ne pourra vous arracher et qui sera - votre
-pour l’éternité.
L’art de bien mourir étant tout simplement l’art de bien vivre...
Pratique à l’heure de la mort :
Si une mort brusque vous est destinée (accident ou tout simplement crise cardiaque…) sachez qu’à ce moment le choc est tel qu’aucune souffrance n’est ressentie. Ne pensez pas, cependant, que vous serez défavorisé par rapport à ceux qui meurent dans leur lit.
Pourquoi !? parce que dès l’approche de la mort d’un être et quelle que soit la forme du trépas (violent ou après agonie dans un lit), avant même donc que celui-ci ait lieu, viennent vers celui qui va mourir les êtres qui l’aiment, qui sont « morts » avant lui, et qu’il peut facilement reconnaître à la sortie du corps physique ou même avant.
En effet ceux que vous avez connus, des parents, des amis, et qui vous ont précédés dans la mort, même depuis longtemps, viennent vous chercher. ...Dans quel but ?
D'abord et surtout pour vous faire prendre conscience que vous êtes « mort » et vous éviter ainsi la pénible situation qui consisterait pour vous à « flotter » littéralement dans une vibration déconcertante et à tenter désespérément de vous raccrocher à ceux que vous laissez sur terre. Ils vous apprennent à vous mouvoir, à vous adapter à cet nouvel état en toute conscience et à accepter le fait de votre mort.
• Pour vous guider ensuite afin que vous ne vous perdiez pas dans les couloirs de « l’ombre » (explication suivante)
Ce pourra être une ou plusieurs personnes connues de vous qui vous accueilleront ainsi sur le seuil du trépas. Dans tous les cas, ce sera un être qui vous aura aimé sur terre (votre mère, votre père, votre frère, votre mari ou épouse) qui vous aime donc encore (le véritable amour n’a pas de fin) et qui nécessairement n’est pas encore réincarné sur terre.
Quant à ceux qui ont vécu ici-bas en respectant les lois universelles et qui ont déjà, au cours de leurs vies passées, acquis un degré de conscience élevé, ceux-là sont accueillis, non seulement par des êtres qu’ils ont connus et aimés, des humains comme eux, mais aussi par des êtres ayant acquis un haut niveau de conscience et de vibration.
Que ceci soit donc pour vous un encouragement à bien vivre, à œuvrer pour acquérir une plus grande conscience car alors, en vrais enfants du DIVIN vous serez accueillis.
Cette digression sur l’accueil du mourant au seuil du trépas, est destinée à calmer toutes vos angoisses, voire vos terreurs, relatives à la mort. Vous ne serez pas seul (e) à ce moment précis, que vous mourriez brusquement (accident ou crise cardiaque ou dans un lit, en ayant le temps de vous préparer et la conscience de mourir).
Considérons à présent la pratique à l’heure de la mort, c’est-à-dire ce qu’il convient de faire ou plutôt de penser, de visualiser, lorsque l’on sent que l’on va mourir.
Même si la souffrance physique vous accable à ce moment-là parce que vous serez malade ou blessé, rappelez-vous les conseils suivants :
Cesser de penser à votre vie matérielle :
Cesser de vous préoccuper de la situation de vos enfants ou de votre conjoint que vous êtes en train de laisser sur terre sans votre aide. Ne vous inquiéter pas pour eux. Lorsque vous vous serez dégagé de ce corps physique, vous aurez les moyens de les secourir en les inspirant, en leur évitant certains dangers, etc… ne pensez pas non plus à votre belle maison, aux biens que vous avez accumulés péniblement ou avec facilité. Ne pensez pas au succès que vous avez eu au cours de cette vie que vous quittez. Ne pensez pas à vos échecs, à vos souffrances, en ayant un sentiment de regret, celui de ne pas avoir « profité au maximum » de la vie. Que votre pensée soit à ce moment pleine de joie et d’abandon vers la divinité qui met fin momentanément à cette expérience.
Bref ne vous raccrocher pas à la vie terrestre et cultivez, au contraire, un sentiment de confiance infinie et de certitude devant ce qui vous attend.
Aucun mal ne vous arrivera si vous n’avez pas peur. Si vous êtes en paix, vous percevrez ceux qui viennent vous chercher, vous guider et vous conseiller...
Au moment ultime Pratiquez la psychurgie suivante :
Souvenez-vous bien de ces lignes à l’heure de votre mort, lorsque couché sur un lit, vous sentirez son approche ou bien si, après un accident, au cours de votre transport à l’hôpital vous avez encore quelque conscience. L’essentiel est d’essayer de tout votre être de garder conscience...
Si vous avez du temps et êtes entouré : vous fermerez les yeux, une fois vos adieux faits à ceux qui vous entourent demandant à ne plus être dérangé...
- 1°
vous commencerez par visualiser un nuage illuminé d’un bleu intense, chaud et radiant et non pas triste et froid. Il doit être vu comme si le soleil éclatant jaillissait derrière un voile d’azur…
- 2°
vous vous maintenez dans cette luminosité bleutée si vous en avez encore le temps – surtout n’ayez aucune peur tant qu’il vous reste une once de conscience - concentrez votre pensée sur votre gorge. Vous devrez être entièrement dans votre gorge. Alors poussez comme si vous vouliez sortir en pensée par la gorge – visualisez que vous sortez par votre gorge.
A ce moment là, la tête semblera tourner, comme si un anesthésiste vous avez fait une injection. Vous vous sentirez comme arraché de votre corps. C’est la fin. Le millième de conscience qui vous restera devra être tendu vers cette lumière bleutée…
Alors…Alors, en réalité vous serez loin ! Vous aurez traversé, sans le voir, non seulement le couloir des ombres mais aussi et surtout…vous franchirez, sans la ressentir cette zone de turbulence première du bas astral...
Ces pages n’ont pas la prétention de décrire de façon exhaustive le phénomène complexe qu’est la mort. L’essentiel toutefois est de bien comprendre que :
La conscience est le pivot de tout ce processus (puisqu’elle fonde toutes les lois cosmiques) ;
En ce qui concerne la mort, la « conscience » quitte les différents corps qu’elle emplit habituellement lorsque l’être est considéré comme vivant « tel des poupées russes » qui se désemboitent.
En fait, ce chapitre n’a d’autre but que de répondre, même très brièvement, à cette question angoissante que pose à l’humanité la disparition de ceux que l’on aime et, à terme, de sa propre personnalité.
Pourquoi doit-on Faire appel à une personne s’occupant de notre santé spirituelle :
La marche de la société ne laisse pas le temps de tout faire, de tout appréhender et les dispositions des uns et des autres dès la naissance sont différentes. Dès notre plus jeune âge nous nous focalisons sur des apprentissages pour devenir un acteur employable de la société. Mais de même que vous faites appelle à un mécanicien pour entretenir votre voiture ; un commerçant pour telle nécessité ; un médecin pour votre santé corporelle ; il est également normal que vous fassiez appel à une personne s’occupant de votre santé spirituelle, laquelle ne doit pas être négligée, car elle fait partie de votre vie à chaque instant.